• Pourquoi "Les Islandaises" ?


    Marquée par les similitudes entre l'Islande ( pays de feu et de glaciers ) et son travail artistique sur le verre (fusing, thermoformage, filage du verre, pâte de verre), Corinne Guérout vit le voyage vers cette terre de contrastes s'imposer.
    En 2003, partie pour plus de deux mois de voyage au bord du cercle polaire, elle réalisa le tour de l'Islande en solitaire mais avec escale: le Vatnajökull, l'île de Grimsey, les fjörds de l'ouest, Reykjavik, les déserts intérieurs, les volcans du Laki, etc...
    De ce périple naîtront neuf sculptures. Impressions mises en volume par un verre cristallin concassé, fusionné, étiré puis refondu.
    Des extraits d'écrivains ainsi qu'un montage sonore accompagnent chaque sculpture, et nous éclairent sur la volonté de l'artiste de nous rapprocher de la fascination qu'exercent ces terres qui bordent le pôle.
    Ode au verre, ode aux pays nordiques, cet ensemble nous fait effleurer la magie de l'Islande. Effleurer seulement, car chaque sculpture est aussi coupante que l'au-revoir islandais qui se dit "Bless".

    Samuel DREAN


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  • Le catalogue

    Vous pouvez commander le catalogue des "Islandaises" au prix de 40 euros, port compris.
    35 pages couleur. Format  21 x 28. Couverture rigide.


    Me contacter: corinneguerout@hotmail.com


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  • "Langage Perdu"

    Sans texte.


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  • "Le Message du Pluvier"

    "Regin arriva alors, voyant que tout danger était passé, et lui demanda de trancher le cœur du dragon et de le faire rôtir, car il voulait le manger ensuite pour acquérir force et sagesse. Sigurd obéit : il alluma un feu et fit rôtir le cœur de Fafnir au-dessus, embroché à la pointe de son épée. Ce faisant, quelques gouttes de sang tombèrent du cœur sur ses doigts et les brûlèrent. Il porta la main à la bouche et lécha la brûlure. A peine le sang avait-il touché sa langue, qu'il entendit les oiseaux chanter alentour et s'aperçut, à son grand émerveillement, qu'il comprenait leur langage :


    " Voilà Sigurd
    tout baigné de sueur ;
    au feu, il rôtit
    le cœur de Fafnir.
    Sage serait à mon avis
    ce valeureux héros,
    s'il mangeait lui-même
    le cœur du dragon. "


    Mais ce fut Regin qui mangea le cœur de Fafnir puis s'allongea sur le sol pour dormir.
    Un autre oiseau se mit alors à chanter :


    " Regin est étendu
    avec de noirs desseins ;
    il veut trahir
    qui lui fait confiance.
    Dans son courroux,
    il va proférer
    de maléfiques runes,
    pour venger son frère. "


    Alors Regin se leva, mais Sigurd tira aussitôt l'épée Gram et lui trancha la tête avant qu'il n'eût le temps de lui lancer une malédiction. Après quoi, il chevaucha sur la lande jusqu'à la caverne de Fafnir. Il en sortit tout l'or et les joyaux qu'il y trouva. C'était un immense trésor. Il découvrit aussi le casque Aegishjalm et l'anneau d'Andnari.
    Il chargea tout le trésor sur son cheval Grane et poursuivit sa route."




    L'Edda : La Saga des Volsungs (extrait)


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  • "Le sourire du Snaëffel"

    "... ta vie, je ne pouvais la faire pénétrer en moi, à cause de son éloignement trop accablant, à cause de son étrangeté accablante, à cause de sa proximité et de sa familiarité accablante, à cause de son sourire nocturne accablant, à cause du destin que tu portais en toi, et que tu portes toujours hors de ton atteinte, hors de mon atteinte, destin dont je ne pouvais me charger, l'accablante impossibilité d'y atteindre aurait fait éclater mon coeur. Et c'est ainsi que je n'ai été témoin que de ta beauté et non de ta vie."



    Hermann Broch
    "La mort de Virgile"


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